Les verres solaires protègent les yeux contre les rayons UV. Ces rayons ultraviolets (UV) du soleil sont nocifs pour les yeux, à différents degrés, et exercent une influence directe sur plusieurs problèmes oculaires tels que les cataractes ou la dégénérescence maculaire.
De plus, l’exposition aux rayons UV est cumulative et les effets causés par ceux-ci ne peuvent malheureusement pas être réparés. Toutefois, il est possible d’en limiter les effets et de commencer à se protéger adéquatement dès maintenant.
Plusieurs qualités de verres existent sur le marché et toutes ne sont pas adéquates pour assurer une protection optimale. Il est donc nécessaire de bien lire les étiquettes avant d’effectuer son achat.
Dans le cas des rayons UV, il est important de s’assurer que les verres filtrent ceux-ci à 100 %. Comme mentionné précédemment, ces rayons sont responsables de bon nombre de troubles de la vision et à long terme, peuvent engendrer des problèmes sérieux.
De plus, la forme de monture a un impact sur la protection. En effet, les rayons UV passent au-dessus et sur les côtés de celle-ci et peuvent atteindre les yeux. Ainsi, une monture de type coquille, qui épouse davantage la forme du visage, est préférable.
L’anti-éblouissement est nécessaire pour limiter le réfléchissement des rayons UV sur les surfaces et ainsi atteindre les yeux. Il est caractérisé par les teintes des verres. On calcule généralement le niveau d’anti-éblouissement en 4 catégories. Les catégories 3 et 4 sont celles à considérer pour l’achat de lunettes solaires de bonne qualité.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la teinte des verres, ambre, gris, noire, n’a pas nécessairement une influence sur la protection. C’est plutôt un calcul en pourcentage qui est utilisé pour définir les catégories.
Comme mentionné un peu plus haut, pour considérer qu’une lunette solaire est de bonne qualité, on vise une catégorie 3 d’anti-réfléchissement, soit entre 83 % et 91 %. Ce pourcentage permet de limiter l’éblouissement dans un environnement public avec bâtiments, fenêtres, plans d’eau de moyenne taille.
Le niveau 4, quant à lui, représente le plus haut niveau de teinte. On note ici une utilisation en ski, pour la navigation ou à la montagne, notamment, où le niveau de réfléchissement est supérieur à la moyenne. De la même façon, une lunette anti-éblouissement de niveau 4 ne peut être utilisée pour conduire, par exemple, puisque la teinte est beaucoup trop foncée et rend la conduite non sécuritaire.
En boutique, l’opticien guidera les clients à choisir une monture et des verres adaptés à leur style de vie et aux activités qu’ils pratiquent. Non seulement la lunette sera optimale pour la protection contre les rayons ultraviolets du soleil, mais celle-ci sera ajustée correctement afin de maximiser la protection sur les pourtours de la monture.
On peut également voir ces informations, en code, directement sur les branches de la monture ou sur l’étiquette de vente. Dans le cas de la deuxième option, il faut rester critique quant à la véracité de l’information; il est parfois possible que la lunette soit classifiée 3 sans rencontrer les exigences requises.
L’entretien des lunettes de soleil est tout aussi important que celui des lunettes de prescription. Il est précieux d’utiliser un liquide nettoyeur et un linge de type chamois afin d’en préserver des égratignures profondes ou pour enlever les traces de doigts laissées par la crème solaire.
Au même titre, il est fortement conseillé de ne jamais laisser ses lunettes solaires dans la voiture en tout temps. La chaleur vient altérer la qualité des verres et diminuer l’efficacité de leur protection. Cela vaut également pour le matériel utilisé pour la fabrication de la monture, le plastique ne vient qu’à sécher et fragilise le tout.
Tout comme des lunettes de prescription, les lunettes solaires ont une fonction précise dans la santé des yeux. Si la première vient corriger un problème de vision, la deuxième protège les yeux et toutes les parties qui les composent.
